A Lausanne, dans l’arrière-boutique avec Gala. Dehors la pluie, forte et longue. Chaises de bureau, cartons retournés, salade au chlore, rouge du Somontano, et les plans à échafauder. Je cherche des vols, réserve des chambres d’hôtels, demande où sera ma veste de costume (vingt ans d’âge) le jour de la remise du prix littéraire, au moment de porter beau, le 4 mai. Gala explique: “laisse tout dans la voiture, les mocassins aussi, nous rapportons ça à Malaga puis je les prends dans ma valise… pour passer une jour en Suisse, je ne prends rien, à peine une culotte.