Cuisine 2

-Avril… Mála­ga. Mai… Agrabuey. Comme ça, on y sera pour les journées ornithologiques.
-Tu iras toi!
-Non, cette année, je vais aux champignons.
-En tout cas, moi je dors, mais je serai là le soir, pour la danse… Pourquoi on par­le de ça?
-On dis­ait, mai, à Agrabuey. Sauf pour la remise du prix…
-C’est quand?
-Le 4.
-On fait un aller-retour. Réserve une cham­bre à Rive.
-Rive?
-C’est bien à Cologny la fon­da­tion? Les bus par­tent de Rive.
-Depuis Agrabuey, impos­si­ble. On doit pren­dre l’avion à Mála­ga.
-Oui, oui, tu as rai­son. On remon­tera après, en voiture.
-Alors, il faut pren­dre un hôtel à Rin­con, on aura plus l’ap­parte­ment.
-Pourquoi?
-La loca­tion finit le 30 avril.
-Et le soir, où on est à Genève?
-J’en prends deux. Deux hôtels. Un à Genève, un à Mala­ga. Près de la gare.
-Bon, comme tu veux. Ensuite, en juin? Si on allait à Munich?
-Com­bi­en de temps? Parce que moi, j’ai un sémi­naire de Krav Maga à Cuen­ca.
-Ton prob­lème. Tu iras.
-Mais pas de Munich.
-Et ensuite?
-Ensuite quoi?
-Après Munich.
-Kiev. Au moins, c’est dans la même direc­tion.
-Je vais m’en­nuy­er.
-Mais non.
-Tu crois?
-Deux mois, pas plus.
-En tout cas, le 28 août, je dois être à Mala­ga. Pour m’in­scrire à l’U­ni­ver­sité.
-Oui, oui.
-Oui Mon­sieur. C’est toi qui m’a fait rater l’in­scrip­tion la dernière fois!
-Quand?
-Mais je ne sais pas moi, la dernière fois.
-Ce qui veut dire qu’on retourne habiter à Mala­ga?
-C’est toi qui ne veut pas met­tre les pieds à Bor­deaux.
-Quoi Bor­deaux? Pas met­tre les pieds… en France!
-Alors, ne te plains pas!
-Encore faut-il trou­ver un apparte­ment!
-Ah ça, c’est ton prob­lème!
-Et le 26, on dort où?
-A Sète.
-Balaruc. Je vais réserv­er à Balaruc, chez Mar­tinez.
-La cham­bre avec le bal­con.
-Côté tortues?
-Mais évidem­ment côté tortues! Et demande lui s’il aura les huîtres!