Au départ de l’Espagne, j’ai fait une liste des affaires de vélo. Puis une seconde. Et pris de l’avance. Quatorze jours. Réuni le nécessaire: chaussures automatiques, lunettes, cuissards, maillot, coupe-vent… Et démonté le vélo, nettoyé le vélo, placé le vélo dans la voiture. En Italie, je vois que je n’ai pas de pompe. J’achète (pour la trentième fois), pas de rustines (j’achète pour la deux centième fois), pas le cable qui permet de recharger le changement des vitesses électroniques. Je cherche un fournisseur. Trois heures de travail. Je le trouve. Gala appelle. Il rappelle. Je demande le prix. On me le donne. Cent dix francs. Pour faire trois ou quatre sorties… Puisqu’après, je retourne en Espagne, où se trouve mon cable. Depuis, je passe et repasse devant le vélo, ne sachant que faire: achète, achète pas? Qu’on ne me parle pas d’électronique. Oui, c’est génial. Quand ça marche. Quand on pense à tout. Quand on sait réparer. Quant on a son mécanicien à portée de la main. Non, ce n’est pas génial, c’est compliqué.