Commerce littéraire

Un de mes édi­teurs, homme élec­trique, plein, tra­ver­sé de savoir, me con­tacte une fois tous les six mois pour expédi­er les affaires courantes. Il engage alors la con­ver­sa­tion sur un ton si per­son­nel que je n’y entends goutte, cherche à devin­er, renonce, ques­tionne enfin et reçois aus­sitôt une expli­ca­tion plus opaque que la précédente.