Gala n’a pas obtenu son visa pour l’Amérique. Gala n’a pas cru que le seul remède face aux fonctionnaires est le scandale, le cri, la menace. Faire sortir de ses gonds. Tomber des tabourets. Secouer dans la cabine de protection. Clowns ! Ayant respecté la norme, elle n’obtient pas : normal. M’eut-elle remis l’affaire in extremis! Mais quelle urgence? Les frais? C’est moi qui les engage, moi qui aurai les poches trouées. Argent? Trop tard. A la poubelle. Chambres bloquées, avion perdu, travail gaspillé. La Suisse administrative? Une honte. Qui produit une société à réformer à la hache. Non, l’Etat d’abord. Qu’on y fasse des coupes claires! Plus il y a de personnel, plus il y a d’inertie. Antécédent? Le soviétisme. Un mois pour délivrer un document d’identité ! Un mois! Soviétisme ou Congo, et encore: à la mousson. Pendant ce temps, avec méthode, contre l’avis du peuple (donné et bafoué), puisqu’il est question d’Afrique, je déverse dans l’entonnoir des milliers d’énergumènes prélevés sur les stocks du tiers-monde et leur applique le socialisme scientifique (niveler par l’éducation). Concrètement je défends les violeurs (voire une affaire récente), les maffieux, les propagandistes et les voyous (autant de travail pour les fonctionnaires), recycle les plus dociles dans la ponction par les amendes d’odre et le contrôle tous azimuts (un nouvel arrivé qui vous faite remarquer que “non, ce n’est pas comme ça que ça se passe!”, cela en impose), les autres entretenus, assistés, protégés, diffusés, illustrés, starisés. Et, faites-nous confiance! “Voyez cette dame, oui, celle qui est venu acheter un passeport et repart les mains vides, n’ayez crainte, elle paiera quand même pour tout!” Basculez-moi l’Etat technocrate dans le néant! Ramenez le bon sens!