Futurs simples

La sim­pli­fi­ca­tion active de nos futurs poli­tiques étant, selon le phénomène de l’ef­fet-boomerang, fondée sur l’imag­i­naire pau­vre des parias européens qui, sec­taires ou délin­quants, fondèrent les Etats-Unis d’ Amérique, la logique voudrait que les élé­ments les plus réac­tion­naires de l’Eu­rope dégénérée (je m’in­scris), trois siè­cles après les colonies débu­tantes, dégoûtés, émi­grent a leur tour afin de pren­dre sur un mode maffieux et dans un esprit nihiliste, les rênes d’un réseau de pou­voir mar­gin­al, n’im­porte lequel, dans les villes améri­caines en déliques­cence, et je pen­sais dans l’im­mé­di­at, compte tenu de ma mai­gre expéri­ence des souter­rains de l’Amérique, à met­tre mes moyens intel­lectuels au ser­vice d’un gang de nègres deal­ers à Detroit dans Petosky-Otsego.