Huit heures de route pour reconduire les enfants à Bilbao. Pris de panique, ou plutôt, luttant contre la prise, j’ai comparé pour Luv les camions semi-remorques, dinosaures de l’ère industrielle, aux applications des téléphones portables, souhaitant que l’on passe au plus vite du hard au soft. Sur le retour, empruntant l’autoroute de Navarre à hauteur du lac de Yesa, j’ai compté vingt minutes sans une voiture. Si pourtant, une patrouille de la garde civile surveillait ce grand paysage.