Gérard Depardieu dans un entretien donné cette semaine dit, ne substance : quand je rentre en France, je me réfugie dans mon appartement avec mes livres, je ne sors pas; pourquoi voudrais-je voir ces Français qui sont tristes comme la mort. Je vais appeler cela le “syndrome de l’arrière-boutique”. Savoir ce qu’on a autour de soi, même si c’est peu, plutôt qu’être versé dans le grand chaudron multiculturel où toute qualité produit un infâme brouet — ce qu’il ne dit pas, car la presse, toujours plus théâtrale et fausse a beau prévenir, “l’acteur ne mâche pas ses mots”, c’est que vivre dans des rues transformées en supermarché qu’arpentent des imbéciles parachutés du tiers-monde dont le seul point commun est de savoir user d’une téléphone portable démoralise, désole et à terme anéantit tout bonne volonté. Le dialogue avec le passé relève des langues mortes, mais il y a au moins une langue.