Hallucinations

“Alexan­dre, tu ne sais rien”, con­statai-je hier, moins vexé que con­trit, embêté, alors que j’ar­pen­tais ma cham­bre dans la demi-obscu­rité. Là-dessus, je me couche et toutes sortes d’hal­lu­ci­na­tions s’emparent de mon esprit, me valant de pass­er une nuit épou­vantable, en exa­m­en, face à un comité d’ex­perts dont cer­tains tit­u­laires d’en­seigne­ment à Nor­mal sup’ devant qui j’avais à pro­duire un exposé sur la nature des rela­tions épis­to­laires à l’époque roman­tique en mon­trant l’as­cen­dance romaine et grecque des manières de dire, cela avec des exem­ples pris dans la poésie, et tout le long de cette pré­pa­ra­tion de l’o­ral je maud­is­sais mon igno­rance des textes, des con­cepts et des dates.