Constance

A Con­stance, avec C. et son amie qui vis­i­tent la ville sur la foi de mon Guide touris­tique à l’usage des aveu­gles. J’ai écrit sous la pluie, le ciel ray­onne; les hôtels étaient pleins, ils le sont (par­tis sans réser­va­tion, nos amis fri­bour­geois se logent de l’autre côté de la fron­tière, dans l’ag­gloméra­tion Lego de Kreu­zlin­gen); les pas­sants se bous­cu­lent sur l’embarcadère, autour du cen­tre com­mer­cial et sur la place du Par­adis, cela ne change pas, c’est même plus effréné qu’il y a deux ans lorsque je dor­mais sous tente et arpen­tais les berges du lac en cher­chant ce que je pour­rais faire pour tuer le temps (écrire) : Suiss­es, Alle­mands, Autrichiens et, poli­tique oblige, le restant du monde, roule à tra­vers les rues étroites encom­brées de ter­rass­es. C. insis­tant, je goûte enfin cette Rup­pan­er dont j’ai van­té les mérites dans mon livre.