Effondrement de l’art

Quand tout le monde s’aven­ture, pho­togra­phie, peint, écrit, il est impos­si­ble de dis­tinguer par­mi ces actes celui qui por­teur d’une qual­ité essen­tielle amèn­erait à attribuer un titre de grand aven­turi­er, grand pho­tographe ou pein­tre, ou écrivain. Bien­tôt l’aven­ture et les arts, de prérog­a­tives cul­turelles, devi­en­nent des prérog­a­tives naturelles de l’in­di­vidu. Dès lors, ces domaines majeures de l’ex­plo­ration humaine sont réduits à la somme des cir­cu­la­tions et des actes com­mis par la masse des indi­vidus, trans­for­mant les out­ils de tran­scen­dance des civil­i­sa­tions en autant d’ex­pres­sions sur un marché de la pos­si­bil­ité technique.