Bien-mal

Nous lais­sons prospér­er le mal en sup­putant qu’il con­tient quelque bien; c’est l’idée béate du pro­grès et de son mir­a­cle con­voité, l’ef­fet de retourne­ment. Le pro­grès ne fait ici que laï­cis­er la notion chré­ti­enne de grâce. En réal­ité, s’il y a quelque bien dans le mal, c’est qu’il n’ex­iste con­crète­ment aucune pureté: pour que le mal opère, il faut qu’il soit ori­en­té par l’il­lu­sion du bien. Sans cela, il se détruirait.