Brihuega

Aus­sitôt Gala en voiture, nous roulons sur le ruban de l’au­toroute payante. Privé, coû­teux, il est vide. Il per­met d’éviter les ban­lieues du Nord, aplats de hangars qui s’é­grè­nent de l’an­ci­enne base mil­i­taire des Améri­cains à Tor­re­jón à la ville-dor­toir de Guadala­jara et longe la brasserie espag­nole la plus impor­tante en litres, la Mahou. Lorsque le péage est passé, une petite côte amène à Tor­ri­ja où com­mence le plateau castil­lan. Lard et vin servis dans un relais de camion­neurs, pus plongée dans la val­lée de Lavande en direc­tion de Bri­hue­ga où j’ai pris une réser­va­tion dans un hôtel de pierre. Le soir, seuls dans la salle à manger. De la cham­bre, vue sur un chien berg­er sans ses mou­tons et des chats transhumants.