Attendu une heure devant le marché au poulets un “colectivo” qui n’est jamais venu (j’essayai de rejoindre des ruines). Un document d’hôpital en main, une femme mendie pour acheter le médicament dont a besoin son fils. Les Mexicains donnent, je donne. Pour regagner mon hôtel sur le port de Campeche j’emprunte la ruelle des coiffeurs: des dizaines d’échoppes en plein air où l’on coupe, rase, égalise. Assis sur le trottoir, les clients attendent. Il sont accompagnés de leurs familles venues assister au spectacle.