Attente 2

Des Français en voiture de loca­tion pro­posent de me con­duire à Uxmal. Je vais dans l’autre direc­tion. Com­ment? Je l’ig­nore. Au bureau des Touristes, on me dit: “il y a un taxi col­lec­tif”. Au marché, je trou­ve un sigle (TAS) peint con­tre un mur. Un vendeur de mangues con­firme: “c’est là, mais deman­dez quand même”, et d’indi­quer un creux dans le mur, juste après les let­tres (ce n’est pas une porte). J’en­tre. Dans la cav­ité, le ven­tre à l’air, un type dans un hamac. J’ap­pelle. Encore. Je reviens vers le type aux mangues: “je n’ar­rive pas à le réveiller”. Celui-ci: “ne vous en faites pas, le “colec­ti­vo” vien­dra vers 13h00”. En effet, peu à peu les clients arrivent. Un paysan qui trans­porte des oeufs, une étu­di­ante, un cou­ple. Le mari déballe un pain, il prend une bouchée, il donne une bouchée à sa femme. Ain­si, jusqu’à finir le pain. Il sont gros. Ils débor­dent. Il fait 37 degrés. Le paysan aux oeufs me dit: “je vais aller faire des achats, je reviens”. Il ne revient pas. J’at­tends. J’at­tends encore. Je renonce. Je retourne à l’hô­tel Castelmar.