Des Français en voiture de location proposent de me conduire à Uxmal. Je vais dans l’autre direction. Comment? Je l’ignore. Au bureau des Touristes, on me dit: “il y a un taxi collectif”. Au marché, je trouve un sigle (TAS) peint contre un mur. Un vendeur de mangues confirme: “c’est là, mais demandez quand même”, et d’indiquer un creux dans le mur, juste après les lettres (ce n’est pas une porte). J’entre. Dans la cavité, le ventre à l’air, un type dans un hamac. J’appelle. Encore. Je reviens vers le type aux mangues: “je n’arrive pas à le réveiller”. Celui-ci: “ne vous en faites pas, le “colectivo” viendra vers 13h00”. En effet, peu à peu les clients arrivent. Un paysan qui transporte des oeufs, une étudiante, un couple. Le mari déballe un pain, il prend une bouchée, il donne une bouchée à sa femme. Ainsi, jusqu’à finir le pain. Il sont gros. Ils débordent. Il fait 37 degrés. Le paysan aux oeufs me dit: “je vais aller faire des achats, je reviens”. Il ne revient pas. J’attends. J’attends encore. Je renonce. Je retourne à l’hôtel Castelmar.