Xpujil

Arrivé tard dans cette ville-garage comme il en existe légion au Mex­ique. Route pous­siéreuse que tra­verse jour et nuit le traf­ic poids-lourd, stands ambu­lants de “sopes” et de *tacos” éclairés à l’am­poule, vul­can­isa­teurs crasseux et débits de Mez­cal gril­lagés. Pris un taxi avec des Cata­lans qui avaient réservé une cabane sur un ter­rain de cam­pagne. Je cherche un hôtel, je le trou­ve: de pas­sage, gras, miteux, sans fenêtres, cou­ru par les cafards. Et le restau­rant: entre deux karaokés la serveuse en col­lants apporte un plat gros comme une mon­tagne. J’i­den­ti­fie du riz, de la semoule de maïs, de la sauce rouge, du poulet râpé. Maux de ven­tre et nuit affreuse à respir­er un air propre-sale.