Aurum

Décou­vert une suc­cur­sale Eros­ki à Puente. Au ray­on “bières”, l’é­ti­quette des prix pour un litre de Aurum mais plus une bouteille, l’é­tagère est vide. La gérante se ren­seigne. Elle appelle la cen­trale basque. “Oui, je peux vous avoir 120 litres”. Je me réjouis. En out­re je remar­que l’af­fichette “livrai­son gra­tu­ite au-dessus de 90 Euros”. Je donne mon adresse dans les champs. La gérante revient un car­net à la main: “Donc… com­bi­en de packs de six litres?”. ” — 20 packs. La gérante sort une cal­culette, grif­fonne dans le car­net, hésite, recom­mence. “Désolé, s’ex­cuse-t-elle… Alors vous aimez cette bière?”. ‑Il y a longtemps que je cher­chais de l’Au­rum, je la buvais à Bil­bao. Vous l’avez goûtée? “Oh, vous savez moi, après le pre­mier litre…”. Mieux fait de me taire, car elle s’embrouille. Eteint la cal­culette, la ral­lume. Mar­monne des quan­tités, des prix. ‑Dix fois six litres mul­ti­plié par deux, je tranche. Elle rit, sourit: “bon, on va recom­mencer…”. — Bu trop de bière? Sim­ple plaisan­terie. Ne voilà-t-il pas qu’elle me fixe: “nous sor­tons tous de trois jours de fête…”.