Le soleil ne touche le van que vers 10h30. C’est alors que je me lève. Evola est déjà au travail dans la champ. Je reprends mon sécateur et ma scie à branches. Couper ces arbres, élaguer les pointes, nettoyer les mousses, arracher les grimpants, cela devient une obsession. Au milieu de l’après-midi, je bois un litre de Skol puis je reprends le travail. Avant la tombée du jour, j’ouvre une chemin jusqu’à la rivière et me baigne. Nous allumons un feu. Assis de part et d’autre du foyer sur des chaises pliantes, nous regardons le travail du jour, la falaise, les sapins, sur le haut la route qui émerge du défilé (une voiture est passée hier). Le soir les vautours volent en cercle au-dessus du terrain, à l’aube les oiseaux chantent (j’aimerais savoir leurs noms).