Piedralma 2

Le soleil ne touche le van que vers 10h30. C’est alors que je me lève. Evola est déjà au tra­vail dans la champ. Je reprends mon séca­teur et ma scie à branch­es. Couper ces arbres, éla­guer les pointes, net­toy­er les mouss­es, arracher les grim­pants, cela devient une obses­sion. Au milieu de l’après-midi, je bois un litre de Skol puis je reprends le tra­vail. Avant la tombée du jour, j’ou­vre une chemin jusqu’à la riv­ière et me baigne. Nous allu­mons un feu. Assis de part et d’autre du foy­er sur des chais­es pli­antes, nous regar­dons le tra­vail du jour, la falaise, les sap­ins, sur le haut la route qui émerge du défilé (une voiture est passée hier). Le soir les vau­tours volent en cer­cle au-dessus du ter­rain, à l’aube les oiseaux chantent (j’aimerais savoir leurs noms).