Col de l’Infernuko. Mérite son nom. Route de déviation au sortir d’une vallée transversale de la Bidassoa, elle se dresse sur des pentes de dix-neuf pour-cent jusqu’à une haute forêt marquée de coupes sombres. Des moutons blancs à tête marron sont au pacage. Au sommet, un panneau défoncé par la chevrotine indique: Elizondo. Je connais, j’ai dormi dans l’église de ce village il y a trente ans. Je roule en bas de la montagne, bois un Coca-Cola au supermarché et attaque le retour. Et quel retour! Les sept cent mètres de montée débutent par une rampe de vingt-et-un pour-cent. A cinq à l’heure sur l’unique plateau, la roue lève!