Composé dans le demi-sommeil un poème sur la mort. Ni volonté comme il m’arrive pour me distraire durant les insomnie ni jeu comme à l’occasion je fais pour m’amuser. Jamais d’ailleurs je n’avais composer sur la mort. Les deux premiers vers venus sous l’effet de l’inspiration. Puis une pause et la suite. Longue de six strophes. Balancées, musicales, imposantes. Poème dur. Sombre. Lumineux. Effrayant. Que je récite pour mémoire. “Tente de retenir les premiers vers”, me dis-je. Je les répète — en vain: un seul en mémoire au réveil, le premier et pas le moindre souvenir des quatrains qu’il déroulait.