Train fantôme

Accéléra­tion de l’é­tat de cat­a­stro­phe dans lequel a plongé notre entre­prise des suites de la fausse crise san­i­taire. Des mois à se bat­tre con­tre la malveil­lance, la mesquiner­ie, le vol, l’e­sprit de lucre ; j’en­trevois enfin une issue au con­flit. Impos­si­ble d’en par­ler dans le détail, toute infor­ma­tion pou­vant réarmer les adver­saires. J’at­tendrai. Si j’en par­le un jour, j’au­rai recours à la fic­tion, la tra­duc­tion directe m’é­tant inter­dite par con­trainte notar­i­ale. Con­clu­sion pro­vi­soire: la société est folle, les indi­vidus sont fous. Ils le sont parce que le choc de deux années de destruc­tion pro­gram­mée des corps et des esprits a fait bas­culer la pop­u­la­tion occi­den­tale dans la dérai­son. Ce n’est qu’un début. Les con­séquences vont se dérouler, inex­orable­ment. Dans l’im­mé­di­at, si ce con­flit pro­fes­sion­nel où je jouais l’ensem­ble de mes recours d’ex­is­tence s’achève comme il sem­ble par un rachat de mes actions, je vais pou­voir m’ex­traire une fois pour toutes de ce zoo qu’est devenu “notr pays” et me tenir loin de la société-machine.