Surpris d’entendre raconter par quelques amis cyclistes qu’ils font le plus souvent, en partant de chez eux, le même circuit, ce qu’ils confessaient avec joie car précisément, ce jour-là, nous partions ensemble pour une demi-journée d’exploration dans les montagnes, loin des routines. Surpris dis-je, car si j’aime courir les mêmes distances sur les même routes ou chemins, changer de direction au même poteau, m’arrêter à quelques centimètres près au même endroit et que je ne vois aucun inconvénient lorsque l’occasion m’en est offerte de tourner des heures sur un anneau de stade oubliant ce que je fais, il me semble démotivant de parcourir et reparcourir à vélo les mêmes circuits. Le vélo, y compris dans sa version la plus athlétique, doit rester un moyen de déplacement donc de voyage.