Ciel impeccable. Un artiste monochrome ne ferait pas mieux, il serait seulement moins aérien. Pour le soleil, il n’y arriverait pas. Il est partout, il n’est nulle part. Gala au téléphone me dit: “à Genève, c’est la grisaille”. Eh bien n’importe quel peintre pourrait installer ici son chevalet et s’essayer avec bonheur car il fait dix-huit degrés et si aucune feuille volante poussée par la tramontane de février n’atterrit dans ses huiles, il méditera sans fin sur son travail.