Racheté les vingt-deux albums (sans Les Soviets ni l’Alph-art). La collection est à nouveau complète. Les éditions originales de 1947 et des années suivantes sont celles qu’avaient acquises Monpère. Celles que je lisais enfant. Celles dont je consolide la tranche au scotch depuis quarante ans. Je viens de m’y employer un fois encore. A cette occasion, je me souviens du désarroi de l’été 1981. Mes parents avaient prêté la ferme familiale à des Parisiens: trop jeunes pour avoir appris à soigner, leurs enfants avaient réduit à l’état de loques les albums. Monfère et moi avions alors entrepris spontanément un véritable atelier de rénovation.