Naypyidaw

Enfin vu le livre. C’est un petit vol­ume. Pour car­i­ca­tur­er, je dirais: qui tient dans la paume de la main. Dès la pre­mière ligne, on se sent aveu­gle. Il est vrai: je n’emporte jamais mes lunettes. Même quand je con­sulte des mots dans le Petit Robert, je m’en passe. Ici, c’est plus dif­fi­cile. Ce qui témoigne de la petitesse générale de l’ou­vrage. Les car­ac­tères fuient devant le regard, la page s’estompe. Le pro­pos de mon “Naypyi­daw — Cité de l’e­space” n’é­tant pas du genre intrigue à feuil­letons, la ren­con­tre entre le lecteur et le texte est improb­a­ble. Pour ne rien arranger, ma com­mande en ligne, placée il y a deux mois, vient d’être annulée. Indisponi­bil­ité. J’imag­ine l’af­faire: l’édi­teur parisien se débar­rasse du con­trat en imp­ri­mant une cen­taine d’ou­vrages. Résul­tat, un livre qui n’ex­iste pas, mais que je ne peux repub­li­er sans dif­fi­cultés. Du moins à ce que croit cet édi­teur tor­du. Je vais me met­tre en besogne et republier.