Chemin

Flu­id­ité moin­dre du sang dans les corps, des corps dans les villes. Le bleu est la couleur qui domine et le gris, des tons froids. C’est l’hiv­er, mais ce n’est pas toute l’ex­pli­ca­tion ni la Suisse seule­ment, car en trois jours j’é­tais à Saragosse, Sète, Lau­sanne et Fri­bourg. Le doute règne. Partout les corps sont devenus trop grands pour être occupés par les idées qui hier encore les guidait. Si le mal était voulu (ce dont je suis per­suadé), il est fait. Que s’en­suit-il? Eh bien, il va fal­loir recon­stru­ire un hori­zon faute de claudi­quer et de tomber dans les pièges sup­plé­men­taires qui dépar­ent le chemin.