P.V.

Cahiers de Valéry, chapitres Esthé­tique (Edi­tions de La Pléi­ades, vol II.). L’homme est intel­li­gent, trop intel­li­gent. Fin à l’ex­cès. Direct cepen­dant, et péremp­toire, et franc, ce qui ne facilite par la com­préhen­sion, hypothéquée qu’elle est déjà par le haut niveau des recherch­es. Si l’ ”âme d’élite”, expres­sion suran­née et théologique, ou pour dire mieux, c’est à dire plus mod­erne, plus actuel, “l’e­sprit d’élite, demandait à s’in­car­n­er dans une fig­ure de rai­son, le Paul Valéry des anno­ta­tions serait le can­di­dat le meilleur. Mais bien sûr, exigeant comme il est envers soi, il est d’au­tant plus périlleux pour le sim­ple lecteur que je suis de par­venir à l’é­galer en con­science: gravir der­rière un tel écrivain les degrés de com­plex­ité auquel il s’ini­tie relève de l’ascétisme. Clin d’œil à Teste.