Le sapin couché dans l’entrée, je me suis mis en quête du pied. J’avais en mémoire un tripode vert de métal, me souvenais de sa taille et de son poids. Visitant les dessous de lit, les bas d’armoires, les cartons, je ne trouvai pas. M’apercevant enfin, lorsque je déballais au milieu des boules et guirlandes une plateforme achetée à Fribourg récemment, que le pied dont m’était revenu l’image était celui de mon enfance à Helsinki, j’avais alors six ans.