Tribulations 2

La patronne de la suc­cur­sale de poste ne dit pas non, mais elle me prévient : elle ren­ver­ra mon vélo en Espagne, mais il doit être par­faite­ment embal­lé. Deux heures à tourn­er dans Pula pour trou­ver un marc­hand de cycle. J’ai une adresse. Je m’y rends : l’arcade est vide. L’office du tourisme donne une autre adresse. Introu­vable. Je me ren­seigne auprès de la boulangère du quarti­er et du guide chargé du Col­isée, ques­tionne une cou­turière, un garçon de café : tous croient savoir que c’est bien dans une de ces rues… Bien­tôt, j’atteins le bout de la ville et sa gare routière. De là, un Flixbus par pour Milan. Je prends un bil­let pour le lende­main. Alors, je me sou­viens que je n’ai pas encore trou­vé de marc­hand de cycle, que sans car­ton la poste ne pren­dra pas mon vélo et que le bus ne charge pas les vélos.