La patronne de la succursale de poste ne dit pas non, mais elle me prévient : elle renverra mon vélo en Espagne, mais il doit être parfaitement emballé. Deux heures à tourner dans Pula pour trouver un marchand de cycle. J’ai une adresse. Je m’y rends : l’arcade est vide. L’office du tourisme donne une autre adresse. Introuvable. Je me renseigne auprès de la boulangère du quartier et du guide chargé du Colisée, questionne une couturière, un garçon de café : tous croient savoir que c’est bien dans une de ces rues… Bientôt, j’atteins le bout de la ville et sa gare routière. De là, un Flixbus par pour Milan. Je prends un billet pour le lendemain. Alors, je me souviens que je n’ai pas encore trouvé de marchand de cycle, que sans carton la poste ne prendra pas mon vélo et que le bus ne charge pas les vélos.