Tribulations 3

Vélo, sacoches, car­ton, portés en trois fois, de la cham­bre au bureau de poste. Les filles des guichets s’amusent. Moi, un peu moins. Car me voici devant le matériel, prêt à met­tre en car­ton, quand je m’aperçois que je n’ai pas l’outil pour démon­ter les pédales. « Déposez tout là ! », dis­ent les aimables postières et vélo à la main, je retourne chez le marc­hand de cycle (instal­lé au fond d’une cour intérieure, à deux pas de ma cham­bre !) pour qu’il dévisse. Quand mon car­ton est enfin présentable, les filles se met­tent à trois pour le hiss­er sur le pèse-let­tres. Vélo et matériel, je traî­nais 32 kilos.