Situation neuve, ou du moins ce que l’on juge tel — rien de plus que des grains de sable dans l’engrenage. Mais on prend peur, cherche des points de repère, échoue à rétablir son équilibre (ce qui prouve qu’il était artificiel) et quémande auprès des autorités des conseils — que l’on trouve aussitôt puisqu’ils étaient, là, de longue date, préparés. Mais enfin, ne suffit-il pas de se regarder dans un miroir pour constater qu’étant de que l’on est, seul importe de demeurer dans son être? Ne suffit-il pas de dire “non”? Vingt ans que les idiots rompus aux règles fluctuantes de la pensée d’Etat me fustigent. “Fascisant” disent-ils, alors que je ne jure que par la démocratie. J’avoue ici avoir chaque jour plus de doutes quant à la capacité du commun à incarner ce modèle politique.