Interdiction des manifestations culturelles. Plus d’affichage. Quatre mois à l’arrêt. Aujourd’hui, situation financière catastrophique. Nous, responsables d’entreprise, ne percevons plus un iota. Quant aux employés, ils n’ont pas encore reçus leurs salaires du mois de juillet, l’administration genevoise n’ayant pas remboursé, comme l’y oblige la loi, l’argent avancé par notre caisse personnelle, à vide, en juin. Quatorze employés, autant de familles — en attente. Qui se se plaignent, amicalement, de ce que nous sommes : des chefs d’entreprise. Alors que l’Etat impose des règles à ce statut d’entrepreneur garantissant, le cas échéant, de prendre le relais. Ce que le moment venu, il ne fait pas. Ainsi, vous cotisez auprès de l’Etat pendant trente ans et on vous traite comme on vous traite. De merde. Plus exactement nous traite merde ces jours un fonctionnaire d’Etat de Genève, percevant en date et heure son salaire, Arsim Islami.