Cornés

Livres de chevet, qui méri­tent bien leurs noms, que je lis et relis depuis bien­tôt trente ans, et d’abord ces Cahiers de Calaferte dont je trou­ve plus d’une fois les pages cornées selon un sys­tème dou­ble fait pour mar­quer l’im­por­tance du ren­voi, coin ou demi-page, à relire ou à relire absol­u­ment, mais qui, le moment venu, ne dis­ent pas quel para­graphe ou quelle ligne avait sus­cité telle émo­tion ou pareille réflex­ion, en un sens bon signe, signe qu’une lit­téra­ture de qual­ité évolue comme le vivant, qu’elle est tou­jours elle même et tou­jours autre.