Monpère me dit, “non, pas en Asie ces jours, il s’organise une chasse aux étrangers, la rumeur veut qu’ils soient les responsables de la maladie.” Précisons: ce n’est pas l’avis d’un Suisse noyé au bouillon, il a vécu plus de dix ans, avant ouverture, au Vietnam. Mais ne voilà-t-il pas qu’il suggère: “va au Maroc!”. De loin la punition électro-capitaliste, produit de mon imaginaire, plutôt que cet échec culturel et humain, fruit de diverses idéologies vomitives. Après tout, nous autres Européens, méritons — oh combien! — de souffrir des effets de nos témérités: deux mille ans de domination.