Toujours à moto, sans repères (peu de panneaux, moins d’une cinquantaine pour la capitale) dès lors que les routes et avenues sont conçues sur un modèle unique et qu’il n’y a presque aucun immeuble sur les côtés, nous roulons trente kilomètres pour atteindre la gare centrale, édifice couleur aluminium dont le hall est muni d’un lustre géant. Un individu dort contre un pilier, une femme de ménage pousse une serpillère sur deux cents mètres. Au guichet, l’employé nous dit de venir samedi matin, une heure avant le départ du train pour Rangoun. Temps de voyage prévu, 12 heures.