Une histoire birmane, de Georges Orwell. L’auteur maîtrisait l’art de la description. Je lis peu de romans contemporains, mais il me semble que cet art, peut-être en raison du déficit de vocabulaire (prégnance de l’image sur notre monde) est en partie perdu. Sa connaissance des arbres et des plantes a de quoi rendre jaloux. Jamais je n’ai su désigner un arbre sinon par le nom générique – sans parler de la flore…