L’angoisse du gardien de but…

Tout écrivain qui vit assez longtemps finit par recevoir un prix, grand ou petit. S’il y a assez d’ar­gent à la clef (c’est cela, le prix), il faut l’ac­cepter. Sinon, une carte postale de remer­ciement suf­fit (assor­tie d’un “non”). Reste la ques­tion: pourquoi Peter Hand­ke, l’un des plus grand écrivains, accepte le Nobel? Si c’est pour l’ar­gent, je com­prends, mais alors que ne le dit-il pas?