Trois heures d’attente à l’aéroport de Barcelone, les aiguilleurs français bloquant le ciel au-dessus de Marseille. Je ne me plains pas. Parti la veille en taxi d’Agrabuey pour dormir à Huesca et prendre le train du matin, il me restait selon horaire quarante-cinq minutes entre l’arrivée à la gare Sants, au centre de Barcelone, et la fermeture des portes d’embarquement dont dix-sept à passer dans le métro. Sans les Marseillais, je restais au sol.