Le paradis ne dure qu’un moment. Il vient et revient. Sisyphe ne connaît pas la pente, aussi ne connaît-il pas le sommet. Chaque fois, le sommet lui est surprise, suspension de l’effort, paradis. Et retour à la vie. Qui est souffrance. Quant à cet autre paradis, celui que vantent les dominants pour appâter les faibles, nul doute qu’il existe, il est ensoleillé, planté d’arbres et pleins d’oiseaux et sans travail, et il a un nom, la mort.