Souvent je demande, “sais-je encore regarder une touffe d’herbe, une dent-de lion, un arbre, le chat qui passe?” J’ai conscience d’être un handicapé et je me réjouis: tout le monde n’est pas dans mon cas. Pour ce qui est de continuer à voir (les yeux), à constater la présence de ces émanations (les yeux et le cerveau), signes qu’il y a une terre sous nos pieds, semble-t-il, la capacité s’estompe. Or, ce qui s’estompe là, c’est un rapport au monde. A l’extérieur. Et alors? Sans extérieur, nous deviendrons ce que nous sommes, une chose lancée dans l’espace, une conformité, sans aucun contrôle de trajectoire.