Jouant ma partie dans la retraite du monde, à nouveau je m’amuse. Je n’aurais pu en dire autant ces trois dernières années: je peinais, comme piégé dans un vieux magasin dont on connaît le stock. Le passage douloureux est celui de l’expulsion. Il faut sortir de la matrice. Voilà qui est fait. Parvenu de l’autre côté, que fait-on? S’entretenir à grand renfort de labilité cervicale, du contenu, du sens, des symboles. Et prier pour que nul ne s’aperçoive que l’on a tourné le dos au monde obligatoire.