Gênes 2

Embar­qué sur l’Ex­cel­lent, un fer­ry de neuf étages. Prévu pour midi, le départ est retardé de deux heures. Les voitures sont à l’ar­rêt sur les pistes. Quelques touristes à des­ti­na­tion de Barcelone patien­tent sous un soleil brûlant. De l’autre côté de la clô­ture, cinq, six, sept cent Maro­cains. Ils passent les pre­miers, rangent leurs véhicules sur­chargés ( ficelés sur le toit, frig­ori­fiques, mate­las et vélos) dans le fond de la cale. Avec le cou­ple espag­nol qui me précède, nous impro­vi­sons un apéri­tif. Chips, “bir­ra Moret­ti”. A bord, je dis­pose d’une cab­ine famil­iale. Au dernier moment, Gala a renon­cé à venir. Instal­lé sur le pont, je lis Dan­tec et bois. Le cou­ple de Madrilènes me rejoint, nous par­lons jusqu’à la nuit. Au lever du jour, la côte cata­lane est en vue.