“Simplicité de la vie que nous ne saurions plus imaginer”, écrit Calaferte. Souvent je pense à cette simplicité perdue. Elle rejoint en quelque sorte la vertu: accepter ce qui est, vivre. D’aucuns imaginent qu’il suffit de réorganiser son quotidien. Mais c’est l’esprit, travaillé de tant d’inutiles spéculations, qui ne peut plus accéder au réel. Seule la vieillesse permet de renouer un peu avec cette simplicité. Hélas, ici, aucun modèle de renouveau, car ce n’est pas la vieillesse qui fait le monde, mais bien le monde la vieillesse.