Toujours cette belle chaleur. Les voisins sont partis à la mer. Je sors à peine. Levé tard, je traduis, puis je lis, dors, lis encore, me couche pour la nuit. C’est à peine si j’ouvre la porte qui donne sur l’extérieur. Ne serait-ce que le soleil, mais il y a les moustiques, virulents et furtifs, plus nombreux et voraces qu’à Malaga. Vivre ainsi donne le sentiment d’être encapsulé. L’appartement est logé dans une corps de ferme, mais celui-ci est peut-être logé dans une navette spatiale. A en juger par la température, elle dérive vers le soleil. D’ailleurs, si j’entends l’oie, les coqs, les chiens et les colombes, je ne les vois pas; il doit s’agir d’enregistrements. Reste les lézards. Sont-ils pas compatibles avec l’atmosphère exo-terrestre?