Florence en été

Tou­jours cette belle chaleur. Les voisins sont par­tis à la mer. Je sors à peine. Levé tard, je traduis, puis je lis, dors, lis encore, me couche pour la nuit. C’est à peine si j’ou­vre la porte qui donne sur l’ex­térieur. Ne serait-ce que le soleil, mais il y a les mous­tiques, vir­u­lents et fur­tifs, plus nom­breux et voraces qu’à Mala­ga. Vivre ain­si donne le sen­ti­ment d’être encap­sulé. L’ap­parte­ment est logé dans une corps de ferme, mais celui-ci est peut-être logé dans une navette spa­tiale. A en juger par la tem­péra­ture, elle dérive vers le soleil. D’ailleurs, si j’en­tends l’oie, les coqs, les chiens et les colombes, je ne les vois pas; il doit s’a­gir d’en­reg­istrements. Reste les lézards. Sont-ils pas com­pat­i­bles avec l’at­mo­sphère exo-terrestre?