Pompes

Enter­re­ment de prince pour les hommes poli­tiques, sim­ples élus de la démoc­ra­tie, tel Rubal­ca­ba l’Es­pag­nol, le pau­vre, mort d’un ictus il y quelques semaines. Les par­tis coal­isés défi­lent, sig­nent les livre de con­doléances, vis­i­tent la chapelle ardente brusque­ment mon­tée au milieu de la Cham­bre des députés. Mais enfin, ce pau­vre homme qui meurt comme ma voi­sine, un incon­nu, tout le monde, n’est qu’un fonc­tion­naire, l’oc­cu­pant d’un poste! Son rôle sym­bol­ique est neu­tre. Il n’est ni le roi de Thaï­lande ni un dic­ta­teur de république bananière! Seule­ment un ouvri­er choisi par le peu­ple pour men­er à bien les tâch­es: de tels excès en démoc­ra­tie soulig­nent assez la crainte que ressent la classe poli­tique à l’idée de per­dre la direc­tion du spectacle.