Minorités

En démoc­ra­tie, il n’y a que des indi­vidus et la majorité des indi­vidus. Majorité qui impose au nom du principe de gou­verne­ment représen­tatif le choix col­lec­tif aux minorités. Les reven­di­ca­tions des minorités à être représen­tées en tant que minorités sont soit absur­des (elles sont enten­dues, défaites par le vote de la majorité et respec­tées après défaite) soit anti­dé­moc­ra­tiques (elles pré­ten­dent pren­dre leur part de pou­voir con­tre l’avis de la majorité, après expres­sion de celui-ci). Le proces­sus aujour­d’hui à l’oeu­vre con­siste pour les gou­verne­ments nationaux post-démoc­ra­tiques et les pou­voirs supra­na­tionaux (qui jamais ne furent démoc­ra­tiques), à faire val­oir entre l’in­di­vidu et la majorité des indi­vidus, un troisième élé­ment, la minorité, afin de nier le sys­tème de gou­verne­ment représen­tatif en le con­frontant à la gabe­gie insti­tu­tion­nelle. Pour par­ler claire­ment, les défenseurs de ani­maux, les les­bi­ennes, les Noirs de France, les boud­dhistes ou encore les chas­seurs, en tant que minorités reven­di­ca­tri­ces qui étab­lis­sent leur pou­voir sur la cri­tique de la majorité, sont anti-démoc­ra­tiques, c’est à dire autoritaires.