Prise, reprise, chaude, torride, sur la table, au lit, puis paroles d’amour, apaisement des sens, rires, sourires, alcool. Vient la nuit. Soudain Gala adresse ses remontrances : hier, je promettais d’acheter à une maison à Florence, ce soir je semble hésiter (je ne me souviens pas avoir promis, du moins dans ces termes). La discussion s’envenime.
“Et où veux tu que je termine mes jours! J’en ai assez d’être transportée!“
J’entends et, malgré le ton, qui monte, monte encore, j’écoute. A la fin, Gala attrape cet instrument qui mesure la pression. Elle au maximum.
“Il faut partir! Immédiatement!”
- Où ça?
“Aux Urgences!”
-Quoi? Il y a deux montagnes devant nous et je viens d’avaler cinq litres de bières!
“Tu veux vivre avec un légume? Tu veux que je fasse une crise cardiaque?“
A deux heures du matin, nous sommes dans une salle d’hôpital. Infirmières et docteurs s’occupent de Gala. Ils piquent et mesurent. Une fois toutes les demi-heures, ils m’informent.
-Nous allons revenir. Ne vous inquiétez pas.
Cependant, je me promène entre les pins, dans la nuit et le silence, l’œil double.
A cinq heures, l’hôpital informe que le danger est passé.