Installation à Galluzzo, dans les faubourgs de Florence. Partis le matin de Lausanne, nous avons roulé onze heures. Après la montée du Simplon, derrière des semi-remorques albanais transportant des voitures, puis cinquante tunnels. La route du Piémont n’est pas encombrée, elle est à l’arrêt. Gala appelle la propriétaire et retarde notre venue. Une heure plus tard, elle rappelle. Nous avançons à vingt kilomètres heure. D’après ce qu’on nous dit, c’est l’état habituel du trafic aux abords de la ville. Ajoutons que l’avant-veille, les mêmes problèmes étaient vrais des routes françaises et suisses. Constat pénible et réjouissant: à vue de nez, les systèmes s’effondrent. Pour l’instant, cela se chiffre en coups de colère, injures, résignation, frustration, maladie. Bientôt, l’effet soupape ne suffira plus.