Kiev 2

Ville étagée sur des collines, ouverte sur le Dniepr, et mas­cu­line, et fière. S’y promè­nent de ravis­santes femmes habil­lées comme des femmes, en robe, talons et cheveux. Aux abor­ds des parcs à la végé­ta­tion foi­son­nante (l’un d’en­tre eux se nomme Le square des intel­lectuels de Kiev), des bâti­ments car­rés et lourds, le long des trot­toirs des kiosques à cig­a­rettes, café, pain, limon­ade que tien­nent des vieilles en fichu. Un métro début de siè­cle fait de mar­bre et de cuiv­re. Nous cir­cu­lons ain­si, ou avec des voitures de com­mande, pour vis­iter le monastère de Sainte-Sophie puis arpen­ter le “Mont­martre”, quarti­er où se tient un marché aux puces. Comme dit Evola,  “c’est autre chose que Paris!”. Dis­ons-le, c’est le passé per­du, spolié plutôt, c’est l’an­ti­dote à notre Europe stan­dard­is­ée, numérique, malade, ven­due, africaine.