Viol

Théorie des Sphères de Slo­ter­dijk. Ce con­cept est large­ment vul­gar­isé. Et quoi? Il fait chou blanc. Que dire alors des théories plus sub­tiles, ou pour éviter de juger (j’aime assez, et admire plus qu’il ne faudrait Slo­ter­dijk) des approches moins con­scientes du mar­ket­ing ? Rien. Elles parais­sent. Une chronique leur est con­sacrée dans deux ou trois revues. Si la chose roule, et que les deniers publics coïn­ci­dent avec l’in­térêt des pou­voirs (ici, l’im­bé­cile en chef Fukuya­ma) un col­loque a lieu, puis on enterre. Telle est la fonc­tion après con­trôle des philosophes poli­tiques (je songe à Tchakho­tine, Gün­ther, Polanyi, Ben­jamin…). Ils dis­ent le présent, meurent en silence et une fois l’avenir accom­pli en con­fir­ma­tion de leurs craintes, survient un lecteur, un inter­prète, en général un philosophe, qui dit:
-Dès 1939, Serge Tchakho­tine, dans Le viol des foules par la pro­pa­gande politique…